Après deux mois de canicule, la météo est plutôt défavorable mais nous partons malgré tout pour cette techni-rando.
Le temps maussade nous accompagne sur la route, quelques gouttes de pluie activent même les essuie-glaces automatiques.
L'arrivée à Ville des Glaciers est fraîche et le temps de prendre les billets, la navette arrive pour nous emmener jusqu'aux Lanchettes.
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Housses sur le sac en prévisions, nous profitons du grand air et le temps reste couvert sans plus.
Nous quittons les zones verdoyantes pour attaquer la moraine bien raide qui n'en finit pas de nous "casser les pattes".
Le brouillard ne nous quitte plus mais permet de s'affranchir des pentes vertigineuses qui sont sous nos pieds.
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Un dernier pierrier, une déchirure dans la brume, et le refuge nous tend les "bras".

Les gardiens nous reçoivent chaleureusement, nous les laissons déjeuner et dégustons notre pique-nique puis un bon thé chaud.
Nous profitons de l'après-midi (pas tous) pour aller repérer une partie de ce qui nous attend le lendemain.
Ceux qui restent au refuge se "molestent" durant les jeux de cartes ou créent des équipes virtuelles pas très coopératives.
Nos voisins Argentins sont eux aussi concentrés sur leurs jeux, mais arrivons à échanger quelques mots pour comprendre qu'ils arrivent des Contamines et vont ensuite jusqu'à Courmayeur.
Un bon repas, une bonne nuit, un bon petit déjeuner et c'est de pied ferme que nous sortons du refuge pour apprécier le grand brouillard blanc qui nous avale rapidement.
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Le repérage de la veille nous permet d'éviter le premier piège et nous suivons tranquillement les balises qui nous emmènent à travers pierres (pas toujours bien tendres) et dalles jusqu'à la chaîne permettant de franchir un petit ressaut.
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De fil en aiguille ou plutôt de corde abimée en câble acier, nous arrivons dans le dernier passage qu'il vaut mieux monter.
La descente sur le col de la Seigne ne mérite pas les pointillés de la carte, mais il est côté EE (Escursionistico Esperti) par les Italiens.
Après un petit tour des envies de chacun, nous poursuivons vers le Col de Chavannes ou Colle di Chavannes, débusquons deux gros mâles bouquetins et faisons la pause méridienne.
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C'est emmitouflés que nous retournons vers la Seigne et le parking pour reprendre la navette ou l'aimable chauffeur de la veille nous accueille à nouveau avec bienveillance...(ha ha ha !!).
Les paysages de cette rando n'ont pas été à la hauteur de ceux qui étaient prévus mais la météo reste maître du jeu.
Le sentier Thomas Roques n'a été fait que partiellement, il faut travailler encore pour trouver comment faire les liaisons entre les départs et les arrivées...
Encore une belle rando de réalisée, qui a permis à beaucoup de sortir de leur zone de confort en toute sécurité.
Crédit photos : Muriel et Bruno.













