Samedi 11 Février: Le refuge du Nant du Beurre au dessus de Grand Naves était notre destination. 

Si pour notre première sortie, la semaine dernière, aux Saisies nous n'avions pas eu un franc soleil, là, il nous a gâté et la neige aussi.

A 9h le ciel était grand bleu, mais un léger vent nous frigorifiait.

Nous avons donc démarré de Naves et après le « Rémi », emprunté  le chemin du Tour du Beaufortain pour passer successivement à La Raverette, Pré Essui, Beauregard, la Vieille Cave.

A mi parcours le soleil généreux nous a bien réchauffé et la petite bise s’est calmée.

En cours de route, nous avons géré le rythme de montée et les arrêts réguliers. Nous avons aussi remis les conversions à l’ouvrage dans des pentes plus ou moins inclinées. Chacun à eu à cœur de s’appliquer et de progresser. Ce n’est pas encore devenu un automatisme, mais presque et déjà la facilité se fait sentir.

Nous sommes arrivés au refuge du Nant du Beurre après 2h 15/30 de montée.

Après un copieux casse croute pour ravigoter tout le monde, nous sommes repartis pour une descente idyllique. La neige était poudre sur 20 à 30 cm et la sous couche nous portait bien. Peu de traces rayaient les champs. Nous avons donc pu, chacun à un niveau différent, en profiter, et regarder à chaque arrêt, la gravure des arabesques faites par les uns et les autres.

Quelques uns ont gouté la neige, d’autres se sont rendu compte que la descente est aussi « physique » et qu’il faut toujours «s’économiser» à la montée si l’on ne veut pas subir les crampes à la descente. Et puis la variation de la neige et sa skiabilitée est très visible au fur et à mesure que l’on perd de l’altitude. Ce ne sont pas nos amis du Japon, de l’Angleterre, du pays Basque Espagnol ou les bons Savoyards qui forment le groupe qui vous diront le contraire.

Voilà. A 14h, nous étions tous chez « Fred » pour savourer qui la bierre, qui le café, qui le vin chaud. Sympa !

Une bien belle sortie avec un félicite à tous aussi bien pour la montée que pour la descente. Certaine pentes courtes mais raides, en neige profonde, se sont facilement négociées.

A poursuivre.                                                                                                            Jean louis