Destination "Les Miss", prochain départ de cordée, dans deux heures...
Nous n'arrivons pas trop tard au parking et constatons que nous ne sommes pas tout seuls à vouloir gravir ce Jallouvre .
Il y a des cordées un peu partout et finalement nous décidons de démarrer dans les Cristaux et de rattraper Les Miss après la pelouse qui sépare les deux pans de falaise.
Eric fait appel à ses souvenirs et nous finissons par retrouver notre chemin grâce aux fameuses plaquettes bleues qui signalent le départ.

De dalles en dalles et de changements de leader au fur et à mesure, nous enchaînons les grandes longueurs et prenons de l'altitude petit à petit.

Ceux qui arpenteront la pelouse trouveront peut-être un reverso...
Des cannelures en forme de zig-zag car les dalles sont peu inclinées, des adhérences et parfois un pas retors, mais un équipement béton permet aux leaders de progresser sans se poser de questions même avec une côte félée...

Les édelweiss sont avec nous, d'autres voient des gypaètes, le plaisir de la grimpe en plus...

Une cheminée où les "gros" ne sont pas les bienvenus, une dernière traversée "pelousarde" et nous attaquons les dernières longueurs avec le crux morphologique de la voie, où nous ne passerons pas tous de la même manière.

Grand écart, dulfër, opposition, souplesse, adhérence, finalement nous avons passé en revue les gestes de l'escalade tout au long de cette belle voie.
Les chaussons ne sont pas indispensables car il y a des prises un peu partout, seules les dalles en adhérence peuvent être problématiques...

Le retour de la via ferrata marque la fin des voies, nous profitons du casse-croûte, de la vue et décidons, bien qu'il ne soit pas trop tard, de redescendre car les 400 m restant de la voie des Bouquetins ne nous inspirent pas.

Une belle brochette de grimpeurs...

Les derniers pas de la descente de la via sont patinés au possible, merci les câbles...
Bravo à tous mes leaders successifs, une mention spéciale à côte félée et à Guillaume qui sort du groupe initiation à l'alpi.
Crédit photos : Bruno.













