Partir pour deux jours en montagne, c'est toujours une aventure inoubliable.
Après une âpre montée au cours de laquelle nous avons pu, encore une fois, découvrir un panorama majestueux et verdoyant, nous débouchons au col de Leschaux.
L'embranchement propose de faire une boucle vers Pralognan via Le Bochor, nous continuons vers le refuge du Grand Bec, notre destination pour la nuit et entamons la descente dans une atmosphère très resserrée, sombre et minérale puis la remontée au soleil pour prendre pied sur les grandes dalles rocheuses qui ont été laminées par le passage d'un glacier depuis très longtemps disparu (glaciers du Grand Bec et de la Culaz).
Nous profitons largement du grand beau en restant contemplatifs (ives) et un peu assoupis (es) après la pause repas.
Un dernier coup d'oeil à notre périple passé avant d'aller dire bonjour à Agnès et ses aides qui nous accueillent toujours aussi gentiment et prenons nos quartiers pour la nuit sans oublier de passer par la case dîner, météo, devinettes puis génépi.
Attention l'abus de toutes ces choses-là peut amener à une grave altération de la couverture capillaire...
Une nuit calme et un petit déjeuner des plus réconfortants, et nous repartons dans une froideur relative (les nuits et matins sont plus frais dorénavant).
L'obention du brevet de bons randonneurs sera délivré à l'issue de cette randonnée.
De plus celui ou celle qui saura me dire où se trouve le passage des Galinettes dans cette barre aura gagné toute mon estime...
De chaîne en chaîne, les passages les plus raides sont vite derrière nous et le passage dans la barre offre une belle aire de repos.
La descente bien plus cool (lorsqu'il n'y a pas de neige) nous fait de nouveau basculer dans un paysage très rocheux, avec une cheminement bien tracé jusqu'au passage de la Grande Marianne puis le refuge du Plan des Gouilles.
La nature s'adapte et nous prouve sa puissance.
Encore une grande pause à la mare aux tétards puis le pique-nique au refuge suivi d'une petite séance de cartographie fort appréciée.
Nous reprenons le chemin pour touner autour de la crête rocheuse qui descend presque jusqu'à Champagny. De petits coup de culs en remontées plus ou moins longues nous tournons autour de la montagne de Méribel et aboutissons à la Tour du Merle, une belle descente dans la forêt et j'arrive juste à temps pour me faire emmener, par de biens gentils touristes, jusqu'au parking de départ.
Un dernier arrêt à Bozel pour un demi bien frais et le retour sur Albertville se fait dans un silence qui en dit long sur l'état de fatigue de la petite troupe.
Brevet de bons randonneurs décerné à: Myriam, Ginette, Anne et Muriel.
Crédit photos: Ginette, Muriel et Bruno.