Compte rendu de sortie : Escalade grande voie : Pointe Dzérat
Le 10.06.2015, par ThierryF, 1 commentaire - Sortie liée : « Escalade grande voie : Pointe Dzérat »
Pour cette deuxième sortie en grande voie, nous avons jeté notre dévolu sur les pointes du midi, qui dominent le col de la Colombière, trois beaux piliers reliés par d'imposantes dalles en calcaire. Ils sont douze à avoir bravé la chaleur pas encore estivale (quelques marques de maillots et quelques mollets carminés en témoigneront ultérieurement). Douze divisé par deux cela fait six cordées, qui se sont réparties en trois groupes. (Vous suivez ?....bien) Emilie, Jean-Jacques, Jeff amenés par Thierry se sont lancés dans "Dzerat, Dzerat pas" une voie de 280m en 10 longueurs où prédomine l'escalade en dalles. Une difficulté abordable et un équipement sérieux donne à cette voie un caractère très pédagogique, idéal pour s'initier sans stress à l'escalade spécifique en grande voie. Toutefois en dépit de son aspect débonnaire la voie a offert quelques passages plus technique. Le deuxième groupe, sous la houlette d'Ulrich était composé de Baptiste, Marie et Rémi. Ils ont évolué dans "Arche à gauche" l'une des première voie ouverte dans ce massif. Elle déroule sur un très bon rocher (en vous penchant vous pouvez voir quelques huitres antédiluviennes affleurer) en sept longueurs à l'escalade plutôt variée. Là encore quelques beaux mouvement furent nécessaires pour passer et une bonne confiance en soi et en ses pieds pour remonter les cannelures. Enfin le troisième groupe, Elodie, Quentin, Flavien et Hervé se sont attaqués à "l'année des treize lunes" autant dire à l'impossible (tout le monde sait que ça n'existe pas une année de treize lunes). La difficulté est concentrée dans les trois dernières longueurs (la voie en compte 7). Les quatre premières, déroulent plutôt bien, mais la suite est nettement plus athlétique. Tous ont bien puisé dans les réserves pour venir à bout du premier 6A, conti et souvant déversant. Le deuxième un peu moins physique, exige toute de même de l'énergie et de la concentration et l'ultime n'en demande pas moins. Au sommet, belle récompense, une vue superbe sur les Aravis, le massif du Mont blanc, la Tournette et le Jallouvre, mais aussi le vol impérieux d'un gypaète, quoi demander de plus pour clore cette belle journée. De tous les paramètres, pour que soit réussie une sortie, c'est l'humain qui prédomine et cette bande par son entrain, son sérieux et sa bonne humeur inaltérable à su la rendre vraiment plaisante.
Hervé