Après avoir repoussé une fois puis une deuxième, nous avons enfin pu décoller pour aller visiter les quelques kilomètres d'arêtes qui surplombent Albertville et la Combe de Savoie d'un côté et le début de la Tarentaise de l'autre.

Un départ de la Thuile (où nous sommes accueillis fort agréablement par la gardienne et ses aides) nous permet de poser les affaires pour la nuit et le lendemain, puis direction l'Ebaudiaz, la Grande Lanche et la Dent du Corbeau en cueillant quelques girolles au passage.

Un premier passage aérien nous donne le ton pour la grande journée qui suivra.

Une météo bonne, mais avec des brumes d'évaporation, nous permet malgré tout d'apprécier les paysages environnants.

La Grande Lanche atteinte nous profitons des paysages à 360°.

Nous allons déjeuner à la Dent du Corbeau pour une grande pause à midi (plutôt 13h30).

Il est temps de repartir en direction du col de Charvan et la descente sur le refuge.

La météo reste clémente malgré les apparences.

Un goûter, une bière sur le banc qui domine toute la vallée, une fin d'après midi "mixmo", un coucher de soleil d'enfer, un repas revigorant et une nuit telle que l'on trouve dans tous les refuges (les ronfleurs (euses) se reconnaitront).

Le lendemain après un petit déjeuner aux aurores, direction les bains de pieds car les herbes hautes sont bien mouillées et le passage peu fréquenté.

La rosée du matin n'arrête pas le pélerin et nous prenons la direction du Petit Arc par la voie de chalets qui paraissent confortables.

Le sommet nous offre une nouvelle vue sur la Combe de Savoie et continuons vers le Grand Arc par une arête qui permet de s'accoutumer à ce qui nous attend tout le reste de la journée.

Le repas, pris un peu sous le sommet dans une ambiance fleurie, répare les corps légèrement fatigués.

Enfin vient le temps des grandes échappées visuelles...

Toute la journée, dans une température des plus agréables, ne sera que vue sur les deux versants en même temps et quand même aussi sur les chaussures car le moindre faux pas serait rédhibitoire.

La corde ne sera pas sortie mais cela fait du bien au moral de savoir qu'elle n'est pas loin et que je reste attentif à ma belle brochette.

Même si deux passages clés sont cablés, cette sortie reste exposée et nécessite d'avoir le pied sûr toute la journée.

De fils d'arêtes en fils d'arêtes nous arrivons au col qui signifie le retour vers les grosses chaleurs.

Au total plus de 10 kms de crêtes et presque 2000 m de dénivellé...

Un nouveau passage à la case bière et nous retournons vers la civilisation.

Le refuge de la Thuile est très accueillant et les familles avec les enfants pourront partager un moment hors du temps.

Les animaux de la ferme (chevaux, cochons, lapins, chèvres) tous en liberté, sous la surveillance de Simone, feront la joie des petits et des grands.

Même les trois bergers d'Anatolie sont placides (ATTENTION : les toucher est  interdit) sauf avec les loups.

N'hésitez pas à monter jusque là-haut pour profiter de ce lieu exceptionnel.

Merci pour votre confiance et votre bonne humeur.

Bravo à toutes qui avez surmonté vos appréhensions.

Crédit photo : Muriel et Bruno.