Partant des Vincendières, il fallait naturellement faire une halte pour la nuit au refuge d'Avérole.
Ce qui fut fait, avec Covid oblige, un dortoir rien que pour nous. Et nous voilà à la pointe du jour dans la gorge du ruisseau d'Arnès, sur un bon rythme.
Bientôt le caillou et la langue glaciaire,
Et après un raidillon des plus inconfortables, les éboulis, préliminaires de l'arête.
Un petit coup d'oeil sur le lago Rossa, en contre-bas,
Et voici l'amorce de l'arête,
En contre-plongée, le col d'Arnès que nous laissons derrière nous,
Un souffle de Lombarde nous apporte les premières brumes,
A partir de là, nous aurons le flanc gauche léché en permanence par ces brumes, jusqu'au sommet, sans jamais être ensevelis.
On aura pris tout notre temps pour gambader sur le fil, qui n'a rien de rasoir.
Et comme toute bonne course mixte, il s'agira de goûter en descente aux joies du glacier, mou, mais sans plus. Et puis la longue chevauchée qui nous ramène au refuge d'abord puis aux voitures.
Quand MARIE nous sourit...