DU 16 AU 20: RAID DANS LE QUEYRAS: BRUNISSARD

Cette année, nous avions choisi Brunissard comme base de notre séjour dans le Queyras. C’est donc le gîte « Les Bons Enfants » (que nous sommes) qui nous a accueilli.

Départ ponctuel à 5h du matin et passage juste à temps du Fréjus, avant sa fermeture pour quelques heures.

Un café, comme prévu à Guillestre avec les gâteaux énergétiques de Dom, et nous arrivons à Brunissard, parking du gite Les Bons Enfants. On laisse les voitures à 1800m  et on chausse directement, pour le Col de l' Izoard à 2361m.

Passage par le Drave puis le long du torrent. On prend les distances de sécurité car le manteau est instable, risque 4. Passage près du monolithique de la Casse Déserte que l'on entrevoit dans les nuages. Nous rejoignons la départementale avant d'arriver au sommet, haut lieu du cyclisme.

Pause déjeuné abritée devant le Musée du cyclisme. La visibilité n'étant pas bonne on choisit de redescendre sur l'itinéraire de montée, mais dans le lit du torrent les pierres ne sont pas loin  et nos skis s'en souviendront.

 

 

 

 

Les ampoules s'allument dans les pieds de Geneviève, qui a bien fait de prévoir du matériel de rechange.

La neige est très bonne, et cette 1ère mise en jambe est excellente, en attendant les meilleures conditions annoncées par la météo.

Nous ne sommes pas trop fatigué, mais la bière et les pâtisseries partagées dans la bonne humeur nous permettent d'attendre la 1ère séance de yoga, qui complète si bien  notre programme de la semaine.

 

                                                                Jean louis C.

 2éime JOUR: COL DU TRONCHET - JAMBE ROUTE

Ce matin, le ciel est plus clément et nettement moins chargé en neige mais le risque d'avalanche est au niveau 4 donc Lapin et Coucou ont modifié leurs traces, pas de sommet aujourd'hui mais de belles ballades par des sentiers bucoliques dans les forêts de mélèzes et de pins.

Nous partons de BRUNISSARD à 9 h en direction du col du TRONCHET 2348m. Bernard se colle à la trace, suivi de Dominique et de Michel. Heureuse initiative d'être resté en forêt car la sous couche est cassante et s'affaisse par moment. Belle vue au sommet en particulier sur le VISO.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La descente dans la neige fraîche poudreuse permet d'enchaîner de beaux virages et Bond effectue une cabriole sous les rires sarcastiques de certains, pendant que Jean Louis A. soigne également sa grippe à la résine de mélèze.

Nous mangeons au soleil au chalet des Aiguillettes. Nous repartons vers BRUNISSARD et nous remontons le versant opposé en direction de JAMBEROUTE.

Montée dans la forêt où Didier engage la trace pour vanter la qualité de ses skis, aidé par Jean Louis C et Sylvie pour la partie finale.

Nous Arrivons sur un dôme où la vue est splendide et où nous pouvons voir en face, nos traces du matin et aussi celles de la veille à l 'IZOARD. La descente dans la neige poudreuse est un régal, elle devient même technique et ludique entre les  mélèzes. Comme d'habitude, nous nous retrouvons au gite autour d'un verre et des gâteaux bien mérités après ces 1150m de dénivelé.

                                                                        

   

                                                                                                                               Jean Luc M.

3èime JOUR: « LA » MOURRE FROID 

A 8 h 34 exactement, 4 voitures de 4 partent pour Ville Vieille.

Nous abandonnons Odile et Didier. Elle va étrenner un nouveau matériel !

Roland effectue le Contrôle des DVA puis la joyeuse troupe emprunte un chemin au-dessus du village.

  Après un passage à découvert, nous lézardons dans les mélèzes, Dédé « la chatouille » en tête. Dom des Hurt, notre forestier préféré, s’engage dans la trace et attire notre attention sur les arolles, les sapins et les nombreux mélèzes. La première pause fut un moment fabuleux : cobra, aspic, orvet … étaient de sortie. Après un GRAND moment de fous rires, Jean-Louis nous fait une belle trace bien plate pour éviter la piste de bobsleigh !!!

         

A 10 h 34, le soleil fait scintiller la neige entre les mélèzes. Nous en profitons pour une nouvelle pause afin de permettre au petit lapin de prendre ses pilules (  traitement prescrit par Dom ).

  Au-dessous de la « Crête du Calme », le silence est de rigueur et, est respecté par chacun sans concertation ! Seule, la lumière s’invite et filtre à travers les arbres. Sylvie a l’immense plaisir d’apercevoir 3 chevreuils qui se déplacent difficilement dans l’épaisse couche de neige !

A la sortie de la forêt, nous attend un spectacle grandiose mais déconcertant : encore 344 m de dénivelé!!!

       Mais toute la fine équipe est arrivée au sommet à 13 h 34 pour les derniers!

Michel avait déjà mangé : midi avait sonné !

Panorama époustouflant … sur le toit du monde. A droite « Le Pelvoux », à gauche « La Gardiole »

   

Roland donne le départ pour la descente : poudreuse à gogo sauf pour « Le chat botté » qui colle à la neige dans les mélèzes et les balaises. Roland godille dans son nouveau pantalon n° 16 mais 13 et 3 (  ha! ha! ha! … ) les souris à sa suite. Mimy plonge dans la pente comme le dauphin sur l'Océan !

Ouf ! Les voitures sont en vue et, à 15 h 44 précisément le déchaussage est bien venu. Quelques courses à Ville Vieille : les souris ont failli rentrer à pied !

Au gîte, la traditionnelle bière et la séance de yoga habituelle sont vivement appréciées.

                                                            QUELLE JOURNEE !

                                                           Les chroniqueuses du mercredi   Geneviève et Sylvie.      

 

4èime JOUR: LE COL DE FURFANDE

Petit-déjeuner dans une franche bonne humeur, prévu à 8 h et comme d'habitude tout le monde est prêt bien plus tôt !

Nous laissons les voitures à Arvieux et nous sommes skis aux pieds à 8h45, altitude de départ 1555 m.   

Bernard prend la tête du groupe. Il fait très beau. Par contre le froid est mordant dans la première partie du vallon de Champ la maison.

Après le petit pont, Roland et Didier nous font une haie d'honneur.

 

 

Un  peu plus haut nous faisons une première halte au soleil. Ouf la température remonte, l'eau dans les pipettes va à nouveau circuler !

La montée se poursuit paisible, dans la forêt on entend le gazouillis des oiseaux, en particulier des mésanges. Tout est calme, le lieu est propice à la méditation. On entend seulement le crissement des skis sur la neige douce et légère. 

Nous sortons de la forêt, le paysage s'élargit, nous découvrons les sommets qui nous entourent, Pic du Gazon, Pic du Vaccivier...

Marie-Claude donne le tempo ad'hoc pour le gruppetto et tout le monde arrive en haut : 2500 m le Col de Furfande, tous les visages rayonnent.

  

Il est 12h30, c'est l'heure du piquenique au pied de la croix, on peut même s'asseoir dans l'herbe ! Roland nous fait remarquer que la croix est orientée Nord-Sud comme toujours en montagne.

Puis c'est l'heure de la descente, neige un peu soufflée et dure tout en haut, mais très vite nous retrouvons la poudreuse et le slalom dans les mélèzes pour finir est fabuleux.

  

 

 

 

 

 

Encore une journée splendide... Nous sommes de retour aux voitures à 14h15."

                                                                         La chronique de la Poste: Myriam et Jacques

 DERNIER JOUR: COL DE LA ROUSSE

Vendredi, une grosse journée s'annonce, c'est le départ vers notre pays la Savoie. Mais avant, on ne peut pas partir sans profiter de la neige blanche et du ciel bleu du sud. Après le petit déjeuner, un embarquement un peu brouillon (il faut charger nos bagages dans les voitures) nous quittons notre gîte accueillant et très agréable. 

On part vers le foyer de ski de fond de Brussinard (environ 5 minutes du gîte) pour aller au col de la Rousse.

  On commence notre aventure à travers des pins espacés parcourus par des pistes de fond désertes. Soleil et lumière traversant les pins avec un fond d'air froid, tout le monde s'applique et profite à 100 % de cet instant magique.

 

Après  plusieurs regroupements (boissons et grignotages), Roland nous propose une photo de notre caravane à contre-jour sur une crête, tous les acteurs jouent leur rôle avec plaisir. Oh surprise ! On découvre derrière les chalets de Clapeyto.

 

 

A partir de cet instant, le paysage devient grandiose avec des grands espaces et de belles pentes. Le groupe s'éclate en plusieurs équipes qui se retrouvent régulièrement sur des plats pour un petit ravitaillement indispensable pour atteindre notre but agréablement.

 

 

Nous sommes tous dans la pente sur une belle trace et chacun avec son rythme. Le col s'approche avec un nombre de conversion dépassant la centaine. Ces dernières sont la base du ski de randonnée nous disent nos accompagnateurs experts et confirmés. Les premiers arrivent, les autres peu derrière savourent leurs derniers virages.

 

 

 

 

 

12H30, casse-croûte avec un panorama exceptionnel avec un petit bémol la température. Ce dernier n'enlève rien à notre plaisir d'être tous ensemble au col. Après ce partage de bonheur, la descente nous attend.

 

Par équipe de quatre, nous voila dans une pente de neige poudre avec de fabuleux virages. Regroupements, photos, admirations   du paysage que l'on laisse dernière, nous arrivons à notre point de départ. Tout le monde savoure ces derniers instants sur les skis. Nos accompagnateurs sont remerciés et heureux d'avoir fait partager leur expérience. Les sacs, les skis et chaussures dans les voitures, une terrasse de bar à 50m des voitures s'impose.

  Des gâteaux et du chocolat sont sur la table avec les boissons. Les échanges sont chaleureux et pleins de bons souvenirs. Les voitures partent avec un passage au gîte pour certains (un petit oubli dans la confusion et la précipitation du matin). On se retrouve à Albertville après avoir déposer un mauriennais chez lui. Merci à nos chauffeurs qui nous ont conduits en douceur vers le retour de notre vie quotidienne. Puis aussi un grand merci à tous et particulièrement à nos organisateurs dévoués et attentifs à tous.

                                                                                                                PHILIPPE ET MICHEL