Ce sont onze joyeux randonneurs qui chaussent les skis au Mappaz (1284m) avec pour objectif, le Mont Coin, 2539m. Le départ est tranquille, nous suivons la route qui mène au lac de Saint Guérin. Cela fait déjà une heure que nous marchons quand nous arrivons face au barrage et au lac ; Jean Claude nous présente tous les sommets environnants, il est ici chez lui !
Nous repartons et le chemin est encore long, beaucoup de linéaire. Nous nous émerveillons devant une magnifique cascade de glace.
Puis après une légère descente,
nous arrivons au Darbelay (altitude 1640m).
Enfin, les choses sérieuses commencent, nous attaquons des pentes plus soutenues, et c’est Christian qui emmène le groupe d’un pas alerte.
( Le Cret du Rey et le Cret du boeuf )
Nous franchissons plusieurs vallons successifs, quelques belles pentes avec de belles conversions, tout cela sous un soleil éblouissant et un environnement magnifique. Que du bonheur…
( de gauche à droite Riondet, Comborsier, le Grand Mont, Grande Journée et Mirantin )
Nous évitons certaines pentes raides qui ont déjà pris le soleil et arrivons bientôt sous le sommet. Après un petit contournement côté sud, nous parvenons par une pente débonnaire à un petit collet et attaquons la pente finale. Certains laisseront leurs skis au col et monteront à pied au sommet.
Il est 13 heures. Tout le monde est arrivé au sommet ! Quel beau panorama ! Une vue à 360 degrés…des sommets bien dégagés, Jean Claude nous fait la leçon… On ne retiendra sans doute pas le nom de tous les sommets, mais, peu importe, on reviendra !
Nous sommes juste devant la Pierra Menta et le roc de la Charbonnière mais ils ne se détachent pas vraiment dans le ciel bleu, à la différence du Mont-Blanc, du Mont Pourri, de la Grande Casse, de Chasseforêt ou du Cret du Rey (du nom du roi Henri IV qui vint guerroyer par ici).
Au-dessus du refuge de Presset, la Nova et le plus haut sommet du Beaufortain le Roignais qui peine à atteindre les 3000m.
Au loin, nous apercevons aussi les sommets des Ecrins, de l’Etendard, de la Lauzière et des Aravis avec le point culminant la Pointe Percée… plus proche de nous dans la direction de l’ouest, le massif de Comborsier, le Grand-Mont avec ses alpages de Rognoux et de la Louze où JC venait chez son oncle aider à faire paître les tarines ou planter les pachons au temps de sa jeunesse.
( Le massif des Aravis avec le Charvin et son point culminant la Pointe Percée )
Et puis, il faut déjà redescendre pour profiter d’une bonne neige. La descente est agréable, la neige est juste comme on aime… Nous sommes globalement sur des pentes ouest ou nord-ouest. La neige est déjà bien transformée.
Il faut néanmoins déchausser pour remonter les 50 m de D+ (certains repeautent, d’autres préfèrent la marche à pied ou le skating) avant de terminer la descente jusqu’au belvédère du barrage, où enfin, nous nous posons pour le pique-nique ! Il est 14h30.
Un moment convivial face au lac, un délicieux gâteau au chocolat (qu’une courageuse pâtissière avait monté jusqu’au sommet) ...
et nous terminons la descente jusqu’aux voitures, heureux de cette belle journée que nous terminons autour du verre de l’amitié à Arêches (servi par Angélique Péretto à l’auberge du Poncellamont, voir le dernier bulletin du CG Savoie Mag p. 20).
Merci à Jean Claude, intarissable sur la géographie, l’histoire et la culture du Beaufortain !
Merci à Christian qui nous a conduits au sommet de main de maître !
Et, merci à toutes et à tous pour votre bonne humeur. C’était une magnifique journée.
Texte Annick (et JC pour quelques rajouts)
Photos idem